11ème EDITION DU FORUM DES HAUTS FONCTIONNAIRES DU BUDGET DES ETATS D’AFRITAC CENTRE

11ème EDITION DU FORUM DES HAUTS FONCTIONNAIRES DU BUDGET DES ETATS D’AFRITAC CENTRE

BANGUI ABRITE LA 11ème EDITION DU FORUM DES HAUTS FONCTIONNAIRES DU BUDGET DES ETATS D’AFRITAC CENTRE
La salle de conférences de l’hôtel la Couronne a vibré, ce lundi 1er juillet 2024, au rythme du lancement officiel des travaux de la 11e édition du Forum des Hauts Fonctionnaires du Budget des Etats d’Afritac Centre (FoHBAC) sur le thème : « la fonction des risques budgétaires : enjeux pour la transparence et la sincérité budgétaire en Afrique Centrale ». Placés sous l’égide de M. Yambouka Wamata, directeur de cabinet du ministre des finances et du budget, représentant le ministre Hervé Ndoba empêché, ces travaux couvriront les périodes du 01 au 03 juillet 2024.
Au fait, l’objectif général de ce symposium d’envergure, est de faire le point des efforts et des travaux réalisés au cours des dernières années par le Fond Monétaire International (FMI) et les pays membres de l’Afritac Centre (AFC) pour faire émerger une fonction de gestion des risques budgétaires dans la sous-région et d’en réduire des axes d’approfondissement.
Aussi, l’occasion sera donnée aux participants de réfléchir sur les objectifs spécifiques qui sont entre autres, la présentation du projet de guide régional sur l’identification, le suivi, la gestion et le reporting des risques budgétaires, recenser des réussites et les contraintes enregistrées dans l’émergence d’une culture de gestion des risques budgétaires dans les administrations des Etats membres et identifier les principaux axes d’approfondissement de cette fonction dans les pays.
Pour mémoire, le risque budgétaire est défini comme tout facteur qui peut entrainer une déviation entre les attentes ou prévisions et les réalisations budgétaires. Quand un risque budgétaire se matérialise, il est susceptible de pousser les dépenses à la hausse et les recettes à la baisse, ce qui nécessite des ajustements qui convient d’anticiper. Enfin, la mauvaise gestion et communication des risques peut entrainer des effets en cascade, en particulier la matérialisation d’autres risques et une hausse des coûts de financements.
D’après le directeur de cabinet du ministère des finances et du budget, Yambouka Wamata, « la transparence et la sincérité sont deux caractéristiques clés pour la performance de la gestion des finances publiques qui trouvent leur plein nécessité dans le cadre du nouveau paradigme de budgétisation axée sur les résultats. Leur émergence permet de renforcer la légalité et un contrôle efficace du parlement sur l’action gouvernementale, mais aussi de garantir l’atteinte des résultats des programmes budgétaires.
Rappelons que le FoHBAC est une plateforme d’échanges, de discussions et de dialogues créée il y a près de dix ans, qui réunit, au moins une fois par an, les cadres en charge des questions budgétaires et des réformes de la gestion des finances publiques des pays de l’Afrique centrale.