L’Inspection Générale des finances est régie par les dispositions des articles 8 à 28 et 168 du récent décret N° 16.356 du 21 Octobre 2016 portant organisation et fonctionnement du Ministère des Finances et du Budget et fixant les attributions du Ministre et de l’article 154 du décret 07.193 portant règlement Général sur la comptabilité Publique (RGCP).
En substance, l’Inspection Générale des Finances est une Institution Supérieure de Contrôle placée sous l’autorité directe du Ministre des Finances et du Budget.
Elle est dirigée par un Inspecteur Général des Finances et comprend trente (30) Inspecteurs des Finances (Art.8) nommés par décret pris en conseil des Ministres parmi les fonctionnaires de la hiérarchie A1, cadres des Finances ayant au moins dix années de service effectif dans la dite hiérarchie (Art.15).
Les compétences de l’Inspection Générale des Finances sont définies à l’article 9 dudit décret qui stipule que « L’Inspection Générale des Finances a le pouvoir de contrôle sur l’ensemble des ordonnateurs du budget de l’état, des comptes d’Affection Spéciale, des régies, des budgets annexes, des Agences et fonds, des projets et sur toute entité ou organismes même de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat à l’exception de la Présidence de la République, de l’Assemblé Nationale, de la cour des comptes et de l’Inspection Générale d’Etat».
Ce pouvoir de contrôle s’étend également à la gestion financière des services et établissements militaires qui ne relèvent pas du secret défense.
L’Inspection Générale des Finances a aussi compétence pour connaître de tous les cas de fraudes fiscales ou douanières et d’en poursuivre les auteurs ou complices conformément aux lois et règlements en vigueur.
A cet effet, elle peut subroger les services concernés pour mener a postériori des investigations et exercer toutes actions de poursuites afin de rétablir l’Etat dans ses droits.
Outre ses attributions d’animation et de contrôle, l’Inspection Générale des Finances peut être chargée par le Ministre des Finances et du Budget, d’études diverses ou de missions spéciales.
A ce titre, elle peut proposer des reformes des administrations financières, assurer le suivi de leur mise en œuvre, participer à la formation, à l’encadrement et à l’évaluation technique du personnel.
L’Inspection Générale des Finances mène également des réflexions et fait des propositions de mesures sur la gestion des finances publiques de nature à améliorer les recettes, maitriser les dépenses et rendre efficiente la gestion de la trésorerie et de la dette publique (Art.10).
La mission principale de l’Inspection Générale des Finances est « de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à posteriori sur l’ensemble de l’administration publique nationale, d’étudier toutes questions, d’exécuter toutes missions relatives aux finances publiques, à la comptabilité publique, aux
programme d’investissement public, aux marchés publics, aux patrimoines de l’Etat et des collectivités locales ainsi que celles liées à la discipline budgétaire et financière (Art.12).
Ses attributions définies à l’Article 15 reprennent par conséquent dans les détails les différents aspects de la mission principale.
II- DU RAPPORT PERIODIQUE D’ACTIVITES 2016
Conformément à l’article 13 alinéas 16 duDécret n°16.356 du 21 Octobre 2016précité, l’Inspecteur Général des Finances est tenu de « dresser les rapports périodiques et annuels des activités de l’Inspection ».
Le rapport d’activités soumis à l’attention du Ministre des Finances retrace les différentes activités menées par l’Inspection Générale des Finances au cours de l’année 2016. Il s’articule autour des missions effectuées en 2016 (i), des difficultés rencontrées (ii) et des perspectives (iii).
Les missions prévues dans le programme d’activités 2016
Les missions effectuées en 2016
1. Les missions prévues dans le programme d’activités 2016
Le programme d’activités 2016 approuvé par le Ministre des Finances et du Budget en Février 2016, a prévu Quarante Sept (47) missions de contrôle dont Dix-sept (17) pour la Section Finances, Dix (10) pour la Section Douanes, Onze (11) pour la Section Impôts et Neuf (09) pour la Section Trésor.
Par centre d’intérêt, cela représente Vingt-trois (23) missions portant sur la mobilisation des recettes, Dix (10) missions visant la maîtrise des dépenses et Quatorze (14) missions concernant la gestion financière.
En exécution de ce programme, l’Inspection Générale des Finances a eu à réaliser Vingt-Une (26) missions de contrôle auxquelles s’ajoutent Quatorze (14) missions ordonnées en fin 2015 qui ont été finalisées en 2016. Ce qui porte globalement le nombre de missions effectuées sur l’année 2016 à Quarante (40).
L’Inspection Générale des Finances a effectué plusieurs missions de vérification et d’arrêt des caisses publiques dans la capitale conformément à la Décision n°371/MFB/DIR-CAB/IGF/C du 08 Décembre 2015, portant vérification et arrêt de caisse au 31 Décembre 2015.
Elle a également eu à procéder à plusieurs missions de supervision de passation de service ou d’installation des fonctionnaires et agents de l’Etat nouvellement nommés par les décrets N° 16.250 du 19 Mai 2016 et N° 16.315 pour la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects ainsi que leDécret N° 16.386 du 11 Novembre 2016, portant nomination ou confirmation des fonctionnaires et agents de l’Etat au Ministère des Finances et du Budget.
B. Autres volets d’activités
Le Bureau d’Accueil des Usagers
Le Bureau d’Accueil des Usagers créé en 2012 par arrêté n°471 et rattaché à l’Inspection Générale des Finances, a été réactivé en 2015 par l’arrêté n°173 du 29/10/2015, modifiant et complétant les dispositions de l’arrêté précité. En 2016, Il a poursuivi l’instruction des réclamations formulées par les usagers, les recherches y afférentes et a contribué à la résolution de plusieurs cas.
1. La Commission Permanente de Recensement et de Validation des Arriérés Intérieurs de l’Etat
L’Inspection Générale des Finances pilote la Commission Permanente de Recensement et de Validation des Arriérés Intérieurs de l’Etat créée par arrêté N° 319/MFB/DIRCAB/IGF/C16 du 27 Juin 2016 et chargée de déterminer le niveau des arriérés accumulés sur un exercice donné. Malheureusement le recensement des arriérés 2015 n’a pu avoir lieu du fait que l’ACCT ne pouvait, dans le cadre des travaux de production de son compte de gestion, se départir des pièces comptables requises.
2. Le Comité chargé de la Gestion des compensations avec les dettes de l’Etat
Le Ministre des Finances et du Budget a créé par arrêté n° 412/MFB/DIR.CAB/IGF/C du 27 Juin 2011, un Comité Chargé de la Gestion des Compensations des dettes intérieures de l’Etat ayant pour objet de concourir à l’amélioration de la situation de la trésorerie par la maîtrise du niveau des compensations des créances des fournisseurs sur l’Etat avec leurs obligations fiscales.
Les activités de ce Comité présidé par l’IGF ont contribué à freiner le recours systématique et anarchique au système de la compensation avec les droits et taxes.
3. La lutte contre la fraude et la corruption
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et la corruption, l’Inspection Générale des Finances a mené un certain nombre de contrôles principalement dans les domaines fiscal et douanier qui ont permis la récupération de droits et taxes éludés.
4. Contrôle des Fonctionnaires et Agents de l’Etat (FAE) et de la masse salariale
Afin de contribuer au redéploiement des fonctionnaires et à la restauration de l’autorité de l’Etat, l’Inspection Générale des Finances a reçu mission de procéder au contrôle des fonctionnaires et agents de l’Etat à leur poste de travail tant à Bangui qu’en provinces.
Ces contrôles se sont déroulés d’Août à Octobre 2016 et ont été suivis d’un contrôle de la masse salariale tant des fonctionnaires civils que des forces de défense et de sécurité au titre des exercices 2015 et 2016. Ils ont permis de déceler de nombreux paiements indus pour lesquels des précomptes en remboursement ont été opérés.
L’IGF a également poursuivi les travaux de validation des dossiers des FAE dans le cadre du COLICO et le règlement des litiges et contentieux. Elle continue d’assurer le suivi du Comité de mise à jour des tables de la solde.
1. Suivi du programme de paiement et de l’apurement du Programme DVA-DA
L’Inspection Générale des Finances a reçu la mission de piloter l’apurement des reliquats de DVA.DA arrêtés à 1.515.000.000 F CFA dont le premier engagement de 515 Millions F CFA a eu lieu en 2014. A ce jour, il subsiste encore un solde de 136 Millions concernant 72 personnes dont 64 fonctionnaires et 6 décisionnaires.
2. Finalisation du Guide de Recensement et de Validation des Arriérés Intérieurs de l’Etat
L’Inspection Générale des Finances a établi un guide définissant la procédure de recensement et validation des arriérés par la Commission de Recensement et de Validation des Arriérés Intérieurs de l’Etat qui a été approuvé par le Ministre des Finances et du Budget en Mai 2016.
3. Finalisation des statuts et du règlement intérieur de la mutuelle
L’Inspection Générale des Finances a finalisé les projets de statuts et de règlement intérieur de la Mutuelle de l’Inspection Générale des Finances de Centrafrique (MIGEFIC) qui a pour objet l’assistance à ses membres, leur développement moral, intellectuel et physique ainsi que l’animation des œuvres sociales, culturelles ou sportives. Il ne reste que son adoption par l’Assemblée Générale.
DES DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
L’Inspection Générale des Finances a tant bien que mal réalisé les différentes activités ci-dessus mentionnées au cours de l’exercice 2016, malgré un contexte d’insécurité persistante dans l’arrière-pays et les difficultés de redéploiement de l’administration financière.
A ceux-là, il convient d’ajouter les autres contraintes techniques liées :
aux conditions de mise en route des missions qui ne sont pas propices à garantir la rapidité des interventions et surtout leur caractère inopiné.
à la non-motivation des Inspecteurs des Finances qui ne bénéficient que d’une indemnité de risques de 30.000 F CFA, non susceptible de les mettre à l’abri de toute tentation.
à la limitation du champ d’action de l’IGF du fait des erreurs et omissions contenues dans le Décret N° 16.356 du 21 Octobre 2016, portant organisation et du fonctionnement du Ministère des Finances et du Budget et fixant les attributions du Ministre (« Contrôle à priori et à postériori », « Omission de la lutte contre la corruption et de l’approche par les risques»
Ces différentes situations gagneraient à être revues pour des solutions adéquates.
IV- PERSPECTIVES
Le récent décret portant organisation et du fonctionnement du Ministère des Finances a porté le nombre des membres de l’IGF de Vingt (20) à Trente (30) levant ainsi les contraintes humaines. Toutefois, beaucoup reste à faire dans les autres domaines en particulier en ce qui concerne :
- L’amélioration des conditions de mise en route des missions ;
- La motivation des Inspecteurs des Finances ;
- Le renforcement des attributions et missions de l’Inspection Générale des Finances ;
- La formation régulière des Inspecteurs des Finances et des agents ;
- L’intégration d’une approche des contrôles par les risques et l’élaboration d’une cartographie des risques.
CONCLUSION
Les perspectives d’avenir de l’Inspection Générale des Finances se situent dans la volonté du Département à soutenir les différentes propositions d’amélioration de ses actions en rapport avec la levée des contraintes ci-dessus énumérées.
La Cellule chargée du Suivi des Réformes Economiques et Financières, en abrégée CS-REF a été créée par Décret n°11. 273 du 21 octobre 2011. Elle est placée sous l’autorité directe du Ministre chargé des Finances.
La CS-REF a pour attributions :
- Assurer le suivi technique de l’application des instructions du Président de la République, Chef de l’Etat, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ainsi que des recommandations du Comité Interministériel de Pilotage des Réformes Economiques et Financières ;
- Coordonner les travaux de toutes les administrations économiques et financières dans la formulation et la mise en œuvre des programmes économiques et financiers ;
- Réaliser toutes les études économiques et financières nécessaires à la mise en œuvre des réformes adoptées par le Gouvernement ;
- Instaurer une concertation permanente avec les Partenaires Techniques et Financiers sur les Réformes Economiques et Financières ;
- Collecter et centraliser toutes les données relatives au cadrage macroéconomiques et aux Réformes Economiques et Financières ;
- Suivre la mise en œuvre effective des politiques arrêtées en commun accord avec les Partenaires Techniques et Financiers et les Institutions Financières Internationales ;
- Suivre la mise en œuvre du Programme de la Réforme Globale des Finances Publiques (PRGFP) ;
- Préparer en concertation avec les Partenaires Techniques et Financiers les documents techniques nécessaires aux travaux du Comité Interministériel de Pilotage des Réformes Economiques et Financières ;
- Assurer l’appui et le suivi de la formation du personnel des services impliqués dans les Réformes Economiques et Financières.
La CS-REF comprend :
- Un (01) Coordonnateur ;
- Un (01) Coordonnateur Adjoint ;
- Un (01) Expert en Analyse macroéconomique ;
- Un (01) Expert en Gestion des Finances Publiques ;
- Un (01) Expert chargé du Suivi des Politiques Sectorielles ;
- Un (01) Expert chargé du Secteur Monétaire ;
- Un (01) Expert en Contrôle de Gestion ;
- Un (01) Expert chargé de la Formation et du Suivi-Evaluation des Programmes de Réformes.
Chaque Expert peut être assisté, en cas de besoin d’un ou de plusieurs Chargés d’Etudes, choisis selon les critères de compétence bien déterminés. Un personnel d’appui assiste l’équipe dans sa mission.
Le Coordonnateur est responsable de la gestion quotidienne de la Cellule chargée du Suivi des Réformes Economiques et Financières. A ce titre, il rend compte de sa gestion au Ministre chargé des Finances.
La Direction des Ressources a pour mission la gestion des Ressources Humaines, financières et matérielles du Ministère.
Elle est placée sous la responsabilité d’un Directeur.
Le Directeur des Ressources a pour attributions de :
• animer, coordonner, superviser et évaluer les activités des services placés sous sa responsabilité ;
• élaborer le budget du Département et d’en assurer l’exécution ;
• veiller à l’application des mesures disciplinaires ;
• planifier les positions administratives des cadres et agents ;
• veiller à l’application des textes législatifs et règlementaires en matière de gestion des Ressources Humaines ;
• élaborer et assurer le suivi du plan d’effectif du personnel et des emplois du Département ;
• gérer la carrière du personnel ;
• collaborer avec les Institutions spécialisées à l’organisation des concours de recrutement des agents et à leur formation initiale et continue ;
• établir un plan de formation pour les fonctionnaires et agents de l’État ;
• initier les accords de coopération avec les Etablissements de Formation Spécialisés ;
• administrer les crédits alloués au fonctionnement des services pour l’entretien des locaux, et à l’acquisition des matériels ;
• tenir la comptabilité matière des biens meubles et immeubles du Département ;
• collecter et gérer toute la documentation nécessaire aux différents travaux du Ministère ;
• conserver les archives du Département, suivant les normes définies par la Direction des Archives Nationales ;
• créer les conditions d’une collaboration permanente entre les différentes unités documentaires nationales afin d’améliorer la gestion de la documentation économique et financière ;
• dresser les rapports périodiques et annuels des activités de la Direction.
La Direction des Ressources comprend :
• un (1) Service des Ressources Humaines ;
• un (1) Service de la Formation, du perfectionnement et des Archives ;
• un (1) Service Financier et du Matériel.
La Direction chargée du Système d’Information a pour missions la coordination et l’exécution de la politique du Ministère des Finances et du Budget en matière de système d’information, en collaboration avec les sectoriels concernés.
Elle est placée sous la responsabilité d’un Directeur.
Le Directeur du Système d’Information a pour attributions de:
- animer, coordonner, superviser et évaluer les activités des services placés sous sa responsabilité ;
- élaborer et suivre le Schéma Directeur du Système Informatique de gestion des finances publiques ;
- développer et assurer le suivi de l’exploitation des applications informatiques des structures du Ministère des Finances et du Budget ;
- former le personnel du Département à la maîtrise de l’outil informatique ;
- promouvoir et vulgariser l’outil Informatique et les nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
- procéder à la supervision technique sur des marchés du matériel informatique du Ministère des Finances et du Budget ;
- procéder à la validation et au contrôle du respect des standards techniques, lors de l'introduction de nouvelles technologies ;
- assurer la maintenance informatique du Ministère des Finances et du Budget ;
- veiller au transfert de compétence dans le domaine du système d’information ;
- assister la Direction des Ressources dans la gestion du parc informatique du Ministère ;
- dresser les rapports périodiques et annuels des activités de la Direction.
La Direction chargée du Système d’Information comprend :
- un(1) Service des Etudes, de la Formation, des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication ;
- un(1) Service de Réseau, de la Sécurité Informatique et de la Maintenance ;
- un(1) Service en charge des Projets Informatiques.
L’Agence Judiciaire du Trésor a pour missions la défense des intérêts financiers de l’État et
la participation à l’étude, à l’élaboration ainsi qu’à la rédaction de la législation en matière
financière et budgétaire.
Elle est placée sous la responsabilité d’un Directeur.
Le Directeur, Agent Judiciaire du Trésor a pour attributions de :
- animer, coordonner, superviser et évaluer les activités des services placés sous sa responsabilité ;
- veiller à la défense des intérêts financiers de, en collaboration avec le pool des avocats de l’Etat ;
- représenter le Ministère devant les juridictions ;
- traiter et suivre les dossiers de contentieux ;
- suivre les dossiers de poursuites judiciaires engagées auprès des juridictions ;
- suivre la liquidation des sociétés d’État ;
- participer à la négociation et à l’actualisation des conventions, des documents légaux et réglementaires concernant les projets de développement ;
- émettre des avis juridiques sur les dossiers qui lui sont confiés par le Ministre ;
- tenir et suivre les dossiers d’accords et de conventions à caractère financier ;
- assurer la mise à jour des textes officiels ;
- conserver et archiver les conventions, accords et protocoles d’accords à caractère financier, marchés et textes ayant fait l’objet d’une négociation ;
- dresser les rapports périodiques et annuels d’activités.
L’Agence Judiciaire du Trésor comprend :
- un(1) Service des Affaires Juridiques ;
- un(1) Service de Défense des Intérêts Financiers de l’État ;
- un (1) Service de la Liquidation.
La Direction du Contrôle Financier a pour missions l’animation, la coordination et le
pilotage du réseau des contrôleurs financiers placés à demeure auprès des
ordonnateurs des budgets de l’État, des Délégations spéciales, le cas échéant et des
Etablissements Publics.
Elle est placée sous la responsabilité d’un Directeur.
Le Directeur du Contrôle Financier a pour attributions de :
- animer, coordonner, contrôler et évaluer les activités des Services placés sous sa responsabilité ;
- élaborer et mettre en œuvre un référentiel d’évaluation des activités des contrôles financiers ;
- évaluer l’impact financier des projets de textes législatifs et réglementaires, et d’en faire une proposition au Ministre ;
- proposer et mettre en œuvre toutes mesures tendant à améliorer le contrôle des dépenses publiques ;
- dresser les rapports périodiques et annuels des activités de la Direction.
Les contrôleurs financiers ont pour missions le contrôle a priori de la régularité des dépenses et de la soutenabilité budgétaire à l’effet de prévenir les risques budgétaires.
Ils sont placés à demeure auprès des ordonnateurs principaux du budget de l’État.
A ce titre, ils sont chargés de :
- tenir la comptabilité des engagements de dépenses ;
- conseiller et assister les services des structures de rattachement ;
- contrôler a priori et viser les opérations de dépenses du Budget de l’État ;
- donner des avis sur les documents infra-annuels de prévision de l’exécution des dépenses en mode de programme ;
- assurer un contrôle préalable de tous les projets de textes d’ordre réglementaire et tous les contrats, conventions, décisions ou mesures susceptibles d’avoir une incidence directe ou indirecte sur le budget de l’État ;
- examiner et viser tous les projets d’actes relatifs à la gestion de la carrière du personnel de l’État ;
- examiner et viser les projets d’arrêtés de concession de pensions civiles et militaires ;
- dresser les rapports périodiques et annuels des activités de la Direction.
La Direction du Contrôle Financier comprend :
Au niveau central :
- un (1) Service en charge de l’Animation et du Pilotage du Réseau des Contrôleurs Financiers ;
- un (1) Service des Études, de la réglementation et des Plans d’Engagements.
Au niveau déconcentré :
- des Contrôleurs Financiers auprès des Institutions de l’État ;
- des Contrôleurs Financiers auprès des Ministères ;
- des Contrôleurs Financiers auprès des Régions ;
- des Contrôleurs Financiers auprès des Délégations Spéciales, le cas échéant ;
- des Contrôleurs Financiers auprès des Établissements Publics.
SERVICE DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS
Le Service de Passation des Marchés Publics, placé sous la responsabilité d’un Chef de Service, exerce les missions fixées par les dispositions en vigueur portant sur l’organisation et le fonctionnement des Services de Passation des Marchés Publics.
SERVICE DU SECRETARIAT PARTICULIER
Le Service du Secrétariat Particulier, placé sous la responsabilité d’un Chef de Service, est chargé d’enregistrer et de traiter les courriers ordinaires et les correspondances confidentielles du Ministre et d’en assurer le suivi et le bon archivage.
SERVICE DU PROTOCOLE
Le Service du Protocole, placé sous la responsabilité d’un Chef de Service, est
chargé de:
- assurer l’organisation matérielle des réunions présidées par le Ministre ;
- informer le Ministre des réunions et cérémonies officielles auxquelles il est convié ;
- organiser les audiences du Ministre en rapport avec le Directeur de Cabinet ;
- dresser un rapport périodique d’activités du service.
SERVICE DE LA COMMUNICATION
Le Service de la Communication, placé sous la responsabilité d’un Chef de Service,
est chargé de:
- proposer la stratégie de communication du Ministre et de veiller à sa mise en œuvre ;
- rédiger et publier les bulletins d’informations concernant le Ministre ;
- animer les cérémonies, les émissions publiques et radiotélévisées du Ministère ;
- fournir à la presse des informations crédibles et fiables sur le fonctionnement et les actions du Ministère à l’attention du public ;
- organiser les rencontres du Ministre avec les médias ;
- organiser et tenir un babillard d’information visuelle sur les activités du Ministère ;
- dresser un rapport périodique d’activités du service.
SERVICE DU SECRETARIAT COMMUN
Placé sous la responsabilité d’un chef de service, le Service du Secrétariat Commun
est chargé de :
- enregistrer et traiter tous les courriers à l’arrivée et au départ ;
- soumettre les courriers au Directeur de Cabinet avant d’en assurer la répartition ;
- coordonner et centraliser les courriers en provenance du Cabinet ;
- tenir à jour la documentation et les archives de la Direction de Cabinet ;
- classer les courriers ;
- dresser un rapport périodique d’activités du service.
L’ATTACHE DE CABINET
L’Attaché de Cabinet, Chef de Service, est nommé par arrêté du Ministre. Il est
chargé d’effectuer les missions ponctuelles que le Ministre peut lui confier.
Office National d’Informatique (ONI)
L’office National d’Informatique, en abrégé « ONI » est une Entreprise Publique à caractère Industriel et Commercial (EPIC) spécialisée dans le traitement automatisé des informations des services administratifs de l’Etat Centrafricain. Il est de même un partenaire efficace à l’endroit des entités paraétatiques et privées. En effet, L’ONI a été créé en 1972 par Ordonnance dans le but d’assurer la promotion et la vulgarisation de l’Informatique en République Centrafricaine. Cette Ordonnance a conféré à l’ONI le statut de personne morale autonome financièrement.
Placé sous la tutelle du Ministère en charge des Finances et du Budget, l’Office National d’Informatique est dirigé par un Directeur Général dont les actions sont contrôlées par le Conseil d’Administration. Le siège de l’ONI est situé à Bangui, Rue de Brazza.
Les missions ou attributions assignées par L’Ordonnance à l’Office National d’Informatique sont de trois (03) ordres .
Il s’agit d’abord d’assurer le traitement automatisé de l’information des services administratifs de la République Centrafricaine tant en ce qui concerne les études et analyses préalables que les travaux d’exécution.
L’ONI doit, ensuite, jouer le rôle de conseil dans la définition d’une politique informatique auprès du Gouvernement Centrafricain.
Enfin, il appartient à l’ONI d’assurer les études et la réalisation de tous traitements automatisés de l’informatique sur toute l’étendue du territoire Centrafricain, à la demande des responsables des secteurs commercial, industriel, agricole et parapublic.
I. PRESENTATION DE L’EXISTANT
L’Office National d’Informatique a une organisation et un fonctionnement impliquant des acteurs qui se servent des ressources diverses mises à disposition en vue de réaliser les différentes activités.
A- Organisation et Fonctionnement de l’Office National d’Informatique
L’Office National d’Informatique est dirigé par un Directeur Général dont les actions sont contrôlées par un Conseil d’Administration. Le Directeur Général de l’Office est nommé par Décret Présidentiel. Il en est de même pour les membres du Conseil d’Administration.
Un comité directeur est mis en place par le Directeur Général depuis sa prise de fonction. Ce Comité est composé du Directeur Général, de son Assistant et de tous les Directeurs de Services au sein de l’Office National d’Informatique.
Les orientations stratégiques définies par le Comité Directeur sont les suivantes :
- Regain de la confiance des partenaires ;
- Création de deux nouvelles directions : Direction Commerciale et marketing et la Direction des Etudes;
- Repositionner l’ONI sur l’échiquier dans le respect de ses textes de base;
- Promouvoir l’usage des technologies et des systèmes d’information comme vecteur de création de valeurs pour l’Etat, les Entreprises et les Collectivités ;
- Pérenniser la qualité de production, facteur important de compétitivité ;
- Stratégie d’excellence qui s’inscrit dans la durée ;
- Accompagner la modernisation des services publics et collectivités ;
- S’ériger en support technique fondamental et incontesté pour l’Administration Publique;
- Participer à la formation et au renforcement des capacités dans le domaine des Technologies de l’Information et de Communication ;
- Répondre aux cahiers des charges très exigeants de nos clients divers ;
- Assurer une approche qualité irréprochable ;
- Renforcer notre cadre institutionnel et les capacités du personnel.
Notons qu’un Contrôleur Financier est également détaché auprès de l’ONI par le Ministère des Finances et du Budget.
Contact : 00236 72-50-34-09
Site web : www.oni-rca.com
Adresse mail : infos@oni-rca.com
BP : 832 Bangui