Le ministre chargé des finances et du budget #HervéNdoba a reçu en audience, au siège de son département ministériel, ce vendredi 24 juin 2022, une délégation de la Banque Mondiale (BM) conduite par Abdoulaye Seck, directeur des opérations de ladite banque pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée-Equatoriale et la RCA, actuellement en mission en Centrafrique. La coopération agissante entre la RCA et cette institution financière internationale et la présentation de son nouveau représentant résident en Centrafrique étaient au centre des échanges.
Au cours de cette rencontre, le ministre des finances et le responsable de la Banque Mondiale aux côtés duquel, on notait la présence de Han Fraeters représentant résident sortant et son successeur Guido Rurangwa ont procédé à un échange des points de vue sur l’évolution de la situation économique mondiale ainsi qu’en République centrafricaine.
Le ministre Ndoba a expliqué, à cette occasion, à ses interlocuteurs, les efforts déployés par le gouvernement Centrafricain pour accélérer les chantiers de réformes et stimuler la reprise économique post-crise sanitaire.
Pour M. Abdoulaye Seck de la Banque mondiale, la République centrafricaine a besoin de beaucoup de financement mais elle a aussi besoin de mettre en avant des réformes « clés » sur la gouvernance, la gestion des finances publiques, et la politique monétaire.
« Nous sommes vraiment déterminés à être aux côtés des populations centrafricaines en termes de volume de financement et de qualité de programme de développement du gouvernement », a explicité le directeur des opérations de la banque mondiale pour le RCA. Il s’est félicité de la décision du gouvernement de mettre en place un comité permettant de mener des réflexions plurielles sur l’impact de la guerre de l’Ukraine sur l’économique nationale.
Il n’est pas superfétatoire de signaler que la Banque mondiale soutient le programme de développement du gouvernement dans le cadre de financement des projets de construction des structures socio-sanitaires de base et de la gouvernance numérique à hauteur de 900 millions de dollars.