TENUE DE LA PREMIERE REUNION DU COMITE DE VEILLE ECONOMIQUE

MFB- Hervé NDOBA et  Léa Mboua, née Koyassoum Doumta

Le Comité de Veille Economique (CVE) a tenu sa toute première réunion de travail, le jeudi 5 mai dans la salle de conférences du ministère des finances et du budget. Placée sous la clairvoyante présidence du ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba, qu’assistait son homologue du commerce et de l’industrie, Léa Mboua, née Koyassoum Doumta, cette réunion visait à faire le point sur la situation économique de la République centrafricaine de l’heure, d’identifier puis de scruter les mesures prioritaires à prendre pour la sauvegarde de l’économie nationale.

Avant de rentrer dans le vif des discussions, le ministre en charge des finances et du budget a planté le décor, tout en présentant les conséquences de la crise russo-ukrainienne sur l’économie de la RCA. Puis, il a évoqué les raisons qui ont motivé le Premier ministre, chef du gouvernement Félix Moloua à prendre un arrêté, instituant le comité de veille économique, dans un contexte de crise marqué par la guerre de l’Ukraine.

Cette importante séance de travail a servi d’occasion aux deux hautes personnalités du pays de débattre de manière holistique, des retombées négatives de cette guerre du XXI qui, en réalité, a pris la communauté internationale de court et qui a impacté et continue d’impacter dangereusement sur de nombreux secteurs d’activité dont plus particulièrement celui des échanges commerciaux. Les impacts sont certes visibles et se traduisent par la raréfaction et l’augmentation des cours des produits de premières nécessités, devenus prohibitifs pour nombre de foyers déjà affectés par les séquelles du conflit interne entretenu par les groupes armés.

Il n’est pas inutile de rappeler que ce comité est chargé d’une part, de suivre de près l’évolution de la situation économique à travers des mécanismes rigoureux de suivi et d’évaluation et d’autre part, d’identifier et d’anticiper sur les répercussions directes et indirectes de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui, au fait est le troisième chocs que subit l’économie centrafricaine, si l’on pourrait dire ainsi les choses.