#MFB-RCA : LA FACILITATION DES ECHANGES COMMERCIAUX SUR LE CORRIDOR DOUALA –BANGUI AU CŒUR D’UNE REUNION MINISTERIELLE TENUE A YAOUNDE

MFB- Hervé NDOBA

 

Les difficultés liées à la circulation des marchandises, le long du corridor Douala-Bangui, impactent négativement sur le secteur des activités commerciales en Centrafrique. Elles constituent des défis majeurs à relever vaille que vaille par les pouvoirs publics du pays. C’est alors, dans ce contexte qu’une réunion de haut niveau, co-présidée par le ministre chargé des finances et du budget #HervéNdoba et son homologue camerounais des transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, a eu lieu le jeudi 07 avril, dans la salle de conférences du ministère des transports du Cameroun.

Cette réunion a enregistré également la participation, du ministre délégué auprès du ministre des transports et des hauts responsables du ministère des transports du Cameroun. Quant à la délégation centrafricaine, elle est composée des cadres supérieurs du ministère des finances et du budget, ceux du transport et de l’aviation civile, du directeur général des douanes et droits indirects et des cadres dirigeants du Groupement Interprofessionnel Centrafricain (GICA).

A l’issue des propos liminaires du ministre camerounais des transports, rappelant les relations historiques entre la RCA et le Cameroun, dans une démarche très diplomatique, le ministre Ndoba a pris le soin de transmettre la salutation de la part du chef de l’Etat, professeur Faustin Archange Touadéra, à son homologue, le président Paul Biya de la République du Cameroun. Puis, il a poursuivi en évoquant les problèmes qui ont entrainé la chute du taux d’importation avec son corolaire la basse drastique des recettes intérieures de la RCA. « Il y avait urgence d’échanger sur ce sujet, en raison des stigmates de la pandémie de la covid-19 et de la guerre de l’Ukraine sur l’économie centrafricaine », a-t-il exhorté.

En marchant dans les pas d’un avocat hors pair, le ministre Ndoba a plaidé pour la redynamisation des flux de marchandises, car, plus de 80% des biens importés sur le territoire national transitent par le port de Douala et de Kribi. A cet effet, tous les facteurs, tracasseries ou mélis mélos freinant les échanges commerciaux via le corridor Douala-Bangui ont été mis sur la table de discussion. Enfin, l’argentier national a suggéré la mise en place d’un organe mixte, regroupant des experts des deux pays, en vue de prendre les décisions idoines relatives aux voies et moyens à mettre en œuvre aux fins d’optimiser le corridor Douala-Bangui.

La partie Camerounaise s’est montrée très coopérative en déclarant avoir pris bonne note et va travailler à identifier les mesures et les interventions en vue d’améliorer et de faciliter les échanges transfrontaliers.

Rappelons que c’est en 1999, que le gouvernement camerounais a concédé une parcelle d’environ 10 hectares située au port de Douala à la RCA. Sous la très haute impulsion du président de la République, chef de l’Etat, Pr Faustin Archange Touadéra, le ministre chargé des finances et du budget a identifié les problèmes et défis auxquels sont confrontés l’exécutif afin d’atteindre l’autonomie financière par le truchement de cette approche.

A cet effet, les investissements dans les infrastructures le long du corridor Douala-Bangui, grâce à la collaboration entre le secteur public et le secteur privé paraît plus urgent que jamais. Car, plus les échanges commerciaux sont optimisés, plus les recettes douanières sont maximisées aux fins de permettre à l’Etat d’assumer ses charges régaliennes et d’investir dans les infrastructures sociales de base.

Ci-dessous, la version anglaise

Below, is the English translation

#MFB-CAR: A ministerial meeting in Yaounde on trade facilitation on the Douala-Bangui corridor.

Issues related to the delivery of goods along the Douala-Bangui corridor are negatively affecting the business community in the Central African Republic and appear as a major challenge to be addressed by the government. It is in this context that a high level meeting presided over by the minister for finance and budget #HervéNdoba and his Cameroonian counterpart in charge of transport Jean Ernest MassénaNgalleBibehe, took place on Thursday, April 7 in the conference room of the ministry of transport of the Republic of Cameroon.

This meeting brought together, in addition to the above-mentioned ministers, the minister delegate to the minister of transport and senior officials of the Cameroon ministry of transport. As for the Central African delegation, it was composed of senior officials from the ministries of finance and budget, transport and civil aviation, the director general of customs and indirect rights and the Central African Interprofessional Group (GICA).

After the opening remarks of the Cameroonian minister of transport, who highlighted the historical relations between CAR and Cameroon, in a very diplomatic approach, minister Ndoba followed up by conveying the greeting of the Head of State, professorFaustinArchangeTouadéra to his counterpart, president Paul Biya of Cameroon. He then, mentioned certain problems that have led to a drop in the rate of imports and, consequently, negatively impacted on the level of domestic revenue of the CAR. "There was an urgent need to discuss this subject because of the stigma of the covid-19 pandemic and the war in Ukraine on the Central African economy," he urged

Like an outstanding lawyer, minister Ndoba pleaded for the revitalization of the flow of goods, as more than 80% of products imported into the national territory transit through the port of Douala and Kribi. To this end, all the factors, hassles or mishmash slowing down trade via the Douala-Bangui corridor were evoked. Finally, the national treasurer suggested the establishment of a joint body bringing together experts from both countries to take appropriate decisions on ways and means to optimize the Douala-Bangui corridor.

The Cameroonian side was very cooperative, declaring that it had taken note and would work towards identifying measures and interventions that would improve and facilitate cross-border trade along the Douala-Bangui corridor.

It’sworth recalling that it was in 1999, that the Cameroonian government conceded a plot of land of about 10 hectares at the Douala port to CAR. Under the strong impetus of the president of the Republic, Head of State, PrFaustinArchangeTouadéra, the minister for finance and budget has identified the problems and challenges facing the cabinet in order to achieve financial autonomy.

To this end, investment in infrastructure along the Douala-Bangui corridor, through collaboration between the public and private sectors, seems more urgent than ever. The more trade is optimised, the more customs revenue is maximised to enable the state to meet its regalian responsibilities and invest in basic social infrastructures.