Face à l’épidémie du coronavirus qui sévit actuellement dans le monde et qui pourrait impacter négativement l'économie nationale, le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a tiré la sonnette d’alarme en exhortant ses collaborateurs, ce lundi 9 mars, pendant la réunion hebdomadaire de cabinet qui s’est tenue dans la salle de conférences de son département à rester vigilants et à faire preuve d’efficacité en matière de la mobilisation accrue des recettes propres.
En effet, afin de ne pas se laisser surprendre dans la gestion des finances publiques par l’épidémie du coronavirus, le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra a attiré l’attention de ses proches collaborateurs sur d'éventuels méfaits de cette épidémie qui commencent déjà à se faire sentir petitement sur l’économie mondiale. Eu égard à cela, « des mesures plus profondes peuvent être réfléchies afin de renforcer la consommation et la confiance des citoyens », a t-il prévenu.
Il importe de noter que la Chine, foyer de l’épidémie du covid-19, est l’un des grands partenaires économiques de la République centrafricaine. De la sorte, l’essentiel du bois centrafricain est exporté vers ce pays. S’il advenait que ce partenaire n’importe plus un moment cette matière première, l’économie centrafricaine sera amputée d’une importante manne financière. D’où nécessité de développer une ingéniosité dans la veille économique nationale.
Dans ce contexte, l’argentier national a félicité la direction générale des impôts et des domaines qui a largement dépassé ses prévisions en matière des recettes. Ce qui la met en pôle position dans cette course à la performante par rapport à la Direction générale des Douanes et Droits Indirects. Il a exhorté la direction générale des impôts et des domaines à poursuivre dans cet élan pour que la joie ne soit pas de courte durée.
Dans cet environnement de crise sanitaire mondiale et au-delà des inquiétudes strictement médicales, le nouveau coronavirus soulève des questions d’ordre économique, financier et monétaire. Nonobstant le fait que l’ampleur de l’épidémie à ce jour est bien moindre, il n’est pas interdit que les responsables en charge des finances et du budget puissent prendre des mesures adéquates pour que l’Etat puisse continuer d’assumer ses charges régaliennes en cas d’absence d’aide budgétaire.