Dans la dynamique du processus de l’adoption du projet de loi , portant création de l’Agence Nationale de l’Assurance qualité, de l’Accréditation de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’ Innovation Technologique (ANAQAES), le ministre chargé des finances et du budget #HervéNdoba, était auditionné par la commission éducation , emploi, jeunesse et sports , arts et culture de l’Assemblée nationale , le mardi 5 mars, en la salle 105 de ladite commission.
L’exercice consistait pour le ministre Ndoba de répondre à une série de questions, à lui, posées par le bureau de la commission. Questions ayant pour objectifs ultimes, des éclaircissements sur la faisabilité du projet, du financement de l’agence en ces temps de raréfaction des deniers publics, entre autres.
Comme à ses habitudes, le ministre a pris le soin de répondre à toutes les questions de manière précise, en soutenant ses argumentaires en évoquant les Bunche marks qu’il a faits sur certains modèles qui, fonctionnent à perfection dans bien de pays post conflits tels que la Siéra Leone et autres.
Quant à l’inquiétude au sujet de financement soulevée par certains honorables députés membres de la commission, l’argentier national a très vite dissipé cette inquiétude qu’il a qualifiée de légitime en disant, « nous allons fédérer les bailleurs de fonds au tour de la question de l’éducation dans le cadre des politiques des pouvoirs publics en matière de développement du capital humain. » Pour ne pas extrapoler, le ministre a mis un point d’orgue sur l’importance primordiale de l’éducation dans le processus de développent de la Corée du Sud qui, dans les années 1950, avait le même niveau de développement que bon nombre de pays en voie de développement à l’instar de la RCA.
Eu égard à tous ces développements de la part du ministre, les membres de la commission ont affiché leur satisfaction en ces termes : « vous êtes un passionné de l’éducation, pour cette raison, vous avez tout le soutien de la commission », a renchéri l’honorable Heureux Maxime Ngarendo, président de la commission éducation.
Toujours dans le même registre d’encouragement et de satisfaction, l’honorable Baikoua a déclaré : « je suis ravi, parce que, je comprends que vous cernez la problématique de l’enseignement en général, en particulier, de l’enseignement supérieur. »
Des interventions des uns et des autres, l’on retiendra que l’agence en phase de création, sera autonome et veillera scrupuleusement sur l’évaluation des enseignants du supérieur, comme cela n’existait pas auparavant au sein de la communauté éducative centrafricaine. Ce qui évidemment, a contribué en partie, à la baisse de niveau des apprenants et de certains enseignants.
Mu par un réel souci de faire de la construction du capital humain, le catalyseur du développent inclusif de la Nation centrafricaine, le ministre Ndoba a annoncé la tenue prochaine d’un séminaire gouvernemental sur l’éducation, concrétisation de son initiative, encouragée et soutenue par le chef de l’Etat le Pr. Faustin Archange Touadera président de la République.