Le ministre des Finances et du budget Henri-Marie Dondra a répondu aux préoccupations de la commission production, ressources naturelles et environnement de l’Assemblée Nationale sur le projet de loi portant interdiction de l’importation, de la commercialisation, et de la distribution des sachets plastiques non biodégradables, ce vendredi 18 avril 2020, dans la salle de ladite commission.
Présidée par l’honorable André NalkeDorogo, président de la séance, par ailleurs président de ladite commission, cette séance de travail consistait pour le ministre des finances et du budget à répondre à une série de questions en vue de recueillir son avis sur entre autres, l’impact financier du projet de loi, son implémentation une fois votée, son appréciation quant au fond et la forme.
En habitué de ce genre d’exercice, le ministre Dondra a donné tous les éléments de réponse de manière précise aux élus du peuple, membres de la commission. Selon le gardien des cordons de la bourse centrafricain, ce projet de loi est venu à point nommé, car nombre de pays africains à l’instar « de Congo, Cameroun, Rwanda… » ont déjà légiféré dans ce domaine pour la protection de leurs environnements.
En effet, ce projet de loi, si elle venait à être voté, vise à éliminer la propagation dans le milieu naturel, des déchets plastiques générés par l’utilisation non rationnelle des emballages et sachets plastiques non biodégradables, en vue de protéger davantage la santé et l’hygiène publiques , de préserver la qualité des sols, des eaux et de l’air, d’ assainir le cadre de vie des populations et de promouvoir l’utilisation des emballages et sachets plastiques biodégradables. Elle s’appliquera à tout importateur des emballages et sachets plastiques non biodégradables sur le territoire national , à tout distributeur des emballages et sachets plastiques non biodégradables sur le territoire national , à toute personne physique ou morale qui exerce une activité commerciale, industrielle, artisanale ou professionnelle nécessitant l’utilisation des emballages et sachets plastiques.
Il importe de mentionner que les échanges se sont terminés sur une note positive de la part du président de la séance qui, a qualifié l’intervention du ministre de « satisfaisante ».
Espérons que l’exécutif fera de cette loi en passe d’être votée, son cheval de bataille dans le cadre de sa mission de maintien d’un environnement sain, pour ainsi reprendre le dicton ‘’ un corps sain dans un environnement sain ‘’, pour la santé des populations centrafricaines