Le mardi 17 mai 2023, en la salle de conférences du ministère des finances et du budget, s’est ténue une importe réunion préparatoire relative à la table ronde des bailleurs et des Fonds Islamiques et Arabes, prévue pour le mois d’octobre 2023. Cette rencontre regroupant les acteurs du secteur privé, était placée sous la clairvoyance du ministre des finances et du budget, M. Hervé Ndoba, représentant personnel du Premier ministre empêché.
En effet, le fond islamique et arabe est une institution financière régionale arabe axée sur le financement du projet économique et social et finançant des projets d’investissement publiques et privés en fournissant des subventions et de l’expertise.
Le développement de ce nouveau partenariat s’inscrit dans la droite ligne de la vision politique du Président de la République, Chef de l’Etat, son excellence le professeur Faustin Archange Touadera, qui prône la diversification des partenaires au développement et l’essor du secteur privé, afin de créer des conditions de vie meilleures pour toutes la population centrafricaine. Le gouvernement par les soins du Premier ministre Félix Moloua continue de travailler aux fins de stimuler de nouveaux partenariats gagnants-gagnant en mobilisant les bailleurs et les fonds islamiques et arabes autour des besoins de financement du gouvernement et du secteur privé centrafricain.
C’était l’occasion pour le membre du gouvernement d’exhorter les représentants du secteur privé à élaborer des projets bancables dimensionnés à moins 10 millions de dollars, qui seront défendus pendant cette table avec les partenaires financiers de la RCA du monde arabe. Le but principal de la table ronde d’octobre 2023 est de mobiliser les ressources financières destinées à financer des projets publics et privés en faveur de la République Centrafricaine, notamment, des projets dans le secteur d’agriculture, de l’élevage et la foresterie, le transport, l’énergie et l’eau, la santé, l’éducation et les logements.
Il convient de préciser que la coopération entre la République Centrafricaine et le monde islamique et arabe se résume essentiellement à l’appui de la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et du Fonds Saoudien pour le Développement (FSD), qui financent actuellement des projets publics. Dorénavant, la question du financement de l’agriculture, de l’énergie et de l’eau ainsi que du secteur social s’invite dans les échanges du gouvernement avec les bailleurs et le Fonds islamiques et Arabe.