Huit mois après l’exercice budgétaire de l’année en cours, le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoba a fait voter par plébiscite ,par l’Assemblée nationale, ce mercredi 25 août, le projet de loi de finances rectificative pour l'année 2021.
A l’issue d’un débat constructif et républicain, conduit par le très honorable, président de l’Assemblée nationale, Simplice Mathieu Sarandji, sur le budget révisé de l’Etat, présenté et défendu par le ministre chargé des finances et du budget, les députés de la nation ont adopté à 121 voix pour, 0 contre et 1 abstention, le projet en loi de finances rectificative pour 2021.
Pour l’édification du public, le projet du collectif budgétaire pour l’exercice 2021, comprend un budget de l’Etat qui prévoit, en ressources budgétaires, un niveau de 261,3 milliards de francs CFA, contre 287,5 milliards de francs CFA, initialement projetés, soit une baisse de 26,2 milliards de francs CFA. En dépenses budgétaires, une enveloppe de 284,2 milliards de francs CFA, contre 331,3 milliards de francs CFA, en diminution de 47,09 milliards de francs CFA.
Il n’est pas inutile de rappeler que l’épineuse question du prix de la carte nationale d’identité et autres documents administratifs sécurisés a été remise au goût du jour, au cours de ce grand moment d’éloquence parlementaire. Le ministre Hervé Ndoba a fait savoir que, si des lois existent, elles devraient êtres appliquées, pour le bonheur des citoyens centrafricains. Le gouvernement sera saisi du dossier aux fins de trouver une solution définitive à cette question qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive.
Ainsi, le gouvernement est désormais doté des moyens financiers pour mieux poursuivre la mise en œuvre de ses actions de développement en faveur des populations, dans un espace budgétaire pouvant renforcer la croissance et réduire la pauvreté. Au fait, le budget est un important document de politique publique dans lequel l’exécutif prévoit et indique comment il entend mobiliser et employer les ressources publiques pour mettre en œuvre les actions prioritaires de la politique nationale.
Ci-dessous, la version anglaise
Below, is the English translation
MINISTER HÉRVE NDOBA HAS GOT THE NATIONAL ASSEMBLY APPROVE THE 2021 RECTIFYING FINANCE BILL
Eight months after the execution of the budget of the current year, the minister in charge of finance and budget Hervé Ndoba had the National Assembly vote by plebiscite, this Wednesday, August 25, the rectifying finance bill for the year 2021.
At the end of a constructive and republican debate, led by the Honourable chairman of the National Assembly, Simplice Mathieu Sarandji, on the revised State budget, presented and defended by the minister in charge of finance and budget, the nation's deputies adopted by 121 votes in favor, 0 against and 1 abstention the said draft amending finance law for 2021.
For the edification of the public, the draft of the budgetary collective for the year 2021, includes a State budget which provides, in budgetary resources, a level of 261.3 billion CFA francs, against 287.5 billion CFA francs initially projected, that is to say a decrease of 26.2 billion CFA francs. In budgetary expenditure, an envelope of 284.2 billion CFA francs, as against 331.3 billion CFA francs, a decrease of 47.09 billion CFA francs.
It is worth recalling that the thorny issue of the price of the national identity card and other secure administrative documents was brought up again during this great moment of parliamentary debate. Minister Hervé Ndoba said that, if laws exist, they should be applied for the happiness of the populations. The government will be seized of the file in order to find a definitive solution to this question which has caused a lot of ink to flow.
Thus, the government is now equipped with the financial means to better pursue the implementation of its development actions in favor of the people, in a budgetary space that can strengthen growth and reduce poverty. In fact, the budget is an important public policy document in which the cabinet plans and indicates how it intends to mobilize and use public resources to implement national policy priorities.