LE COMITE DE GESTION DES EFFETS DE LA CRISE SÉCURITAIRE SUR L’ECONOMIE NATIONALE ET LES FINANCES PUBLIQUES A PIED D’ŒUVRE

réunion des membres du comité

Le ministre des finances et du budget Henri-Marie Dondra, en sa qualité de président du comité de gestion des effets de la crise sécuritaire sur l’économie nationale et les finances publiques, assisté du vice-président, son homologue de l’économie, du plan et de la coopération Félix Moloua, et celui du commerce et de l’industrie Mahamat Taïb Yacoub, a présidé, le mardi 2 février 2021, dans la salle de conférences de son département, la réunion dont l’objectif était la recherche d’une solution idoine et intelligente en vue de contrer l’impact de la crise sécuritaire en cours sur l’économie nationale et les finances de l’Etat.

Devant un parterre des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) et des opérateurs économiques, le ministre Dondra a présenté l’ordre du jour, en l’occurrence, la revue de l’arrêté portant création du comité, la situation de la trésorerie, la présentation du ministre de commerce et de l’industrie et la situation réelle vécue par les opérateurs économiques, présentée par le Groupement Interprofessionnel de Centrafrique (GICA).

Il est urgent de signaler que le regain de la violence en RCA, a un contre coup absolument négatif sur l’activité économique. L’arrêt des échanges commerciaux via le corridor Bangui-Beloko impacte non seulement sur la collecte des recettes publiques, mais aussi sur le prix sur le marché local privant ainsi les populations des besoins vitaux. Si les macroéconomistes sont à pied d’œuvre pour établir de prévisions fiables et tenables, il est certain que les comptes publics seront sensiblement dégradés dans les jours à venir, si une solution rapide n’est trouvée.

Dans ce contexte de très grande incertitude et de la volatilité de la situation sécuritaire, le gouvernement sous la très haute instruction du président de la République, chef de l’Etat, Pr. Faustin Archange Touadéra, ne recule devant aucun effort en vue de mesurer l’impact de la crise sur le déficit en termes de mobilisation des deniers publics et de s’efforcer à maîtriser les conséquences de la crise sur l’économie nationale et les finances de l’Etat.

Ainsi, la crise actuelle se révèle sans précédent, de par le blocus imposé par les groupes armés sur le principal axe de ravitaillement Bangui-Beloko. Toutefois, elle permet aussi de montrer l’ordre de grandeur de ses effets possibles et d’en tirer des enseignements pour la politique économique à venir. A l’issue des échanges, les PTF ont manifesté une bonne volonté de leur part, de soutenir les efforts du gouvernement pour le bien des populations qui sont dans le besoin.

Donatien Patrick Issapa